NOM: GRAHAMS; comme les céréales oui c'est exactement cela. PRENOM: SMOKY; ce n'est pas un surnom seulement la preuve de l'esprit libertin de mes parents. AGE: 23 ans; une éternité et bientôt la retraite. NATIONALITE: Amréicaine; pure souche et patriote. PROFESSION: Mannequin; mais ce n'est pas un métier c'est ma nature même.
v o g u e
Bonjour et merci d’accorder quelques minutes à notre magazine. Avant que l’on commence, simplement pour l’interview, pourriez vous me rappeler depuis combien de temps travaillez-vous pour l’Agence maintenant ?
Smoky soupira lourdement et tira sur sa cigarette sasns même accorder un regard au journaliste. On ne m'a pas vraiment laissé le choix, accorder des interviews fait partie du contrat je dois faire avec... Elle lève un regard morne vers la jeune femme assise en face d'elle et secoue vivement la tête. J'ai rejoint l'Agence il y a un peu plus de deux ans maintenant. Et entre nous je ne dirais pas que je travaille pour eux... J'ai plutôt l'impression que ce sont eux qui travaillent pour moi. Mais ce n'est qu'une question de point de vue après tout. Elle laissa échapper un petit rire sournois et tourna le regard vers la fenêtre. Vous savez dans ce milieu on travaille tous les uns pour les autres, on a tous quelqu'un à notre botte et on est tous à la botte de quelqu'un...
Dîtes moi ce qui vous a poussé à devenir mannequin. Ce n’est pas le genre de carrière que l’on choisi par hasard.
La belle vrilla son regard vers la journaliste avec un sourire froid. Rien ne m'a poussé à devenir mannequin. Ou alors peut-être mon besoin quasi existenciel d'être au centre de l'attention vous dira mon psy. Je ne sais pas. J'ai toujours aimé ce milieu. Je baigne dans le luxe depuis ma naissance, je n'ai pas honte de le dire. Je ne voulais pas que ça s'arrête, au contraire. Elle passa une main dans ses cheveux d'un geste lascif. J'ai toujours été conscience de ma beauté, je savais que mon physique était un de mes atouts majeurs, je m'en suis donc servi. Quoi de plus naturel finalement ? Il m'a simplement fallu tirer quelques ficelles, demander à mon père de passer quelques coups de fil et je me suis retrouvée en tête des podiums. On me déteste pour des tas de raisons, mes origines, mon mode de vie, ma réussite, mon salaire, toujours est-il que je ne suis pas prête de laisser ma places à ces jaloux...
Entre nous, Mindy est elle vraiment à l'image de sa réputation ?
La belle tira une nouvelle bouffée de nicotine avant de répondre. Vous savez, pour la cotoyer depuis plus de deux ans je peux vous dire que personne, j'ai bien dit personne, ne fait aussi bien son métier que Mindy. On peut la taxer de tout ce qu'on veut, de tyran, d'esclavagiste, de patronne abusive et hystérique, toujours est-il que si on est tous là sous les projecteurs c'est grâce à elle. Elle tourna la tête vers un miroir fixé au mur et s'y observa un instant. Alors oui je la déteste, comme presque tout le monde à l'Agence, mais je la respecte vraiment.
Vous souvenez vous de la première fois que vous l'avez rencontrée ?
Smoky esquissa un sourire nostalgique à cette pensée. Bien sûr qu'elle se s'en souvenait. Comme si c'était hier. Je l'ai détestée et aimée immédiatement, c'est assez difficile à expliquer. Elle est ce genre de femme qui en impose rien que par le regard, elle est indimidante, et croyez moi je ne suis pas facile à intimider... La journaliste fixa la top model alors que celle-ci semblait ailleurs, comme revivant sa rencontre avec Mindy.
Spoiler:
« Veuillez faire entrer Miss Grahams s’il vous plait. »
La belle, blonde à l’époque, pénétra dans le bureau de Mindy Lane avec un assurance déconcertante elle savait qu’elle serait embauchée, elle savait qu’elle ressortirait de ce bureau en ayant signé un contrat et elle savait que sa carrière allait débuter aujourd’hui.
« Madame. » « Appelez moi Mindy. » Lâcha la rousse d’une voix tranchante. C’était surprenant que quelqu’un vous demande aussi sechement de l’appeler par son prénom. Habituellement c’était une marque de familiarité.
La jeune femme pris place sur le fauteuil qui faisait face à Mindy et croisa ses longues jambes avec élégance. Smoky Grahams respirait la classe, la distinction et la beauté à l’état pur. Mindy Lane le savait, et surtout elle le voyait. C’était ce qui assurait à la jeune Grahams un contrat à la fin de cet entretient.
« J’ai eu votre père au téléphone, croyez-moi je déteste que l’on me dise qui embaucher et j’ai failli ne même pas vous recevoir pour cette raison. »
La belle blonde aquiessa sans rien dire. Elle était au courant et elle trouvait ça légitime de la part de Mindy, elle aussi détestait qu’on lui dicte ce qu’elle avait à faire.
« Malgré tout je vous avais déjà remarqué à quelques galas, et dans la presse bien évidemment. » Mindy la fixa, sourcil arqué, la jaugeant du regard. « Je dois avouer que vous avoir à l’Agence serait un atout. Impossible de nier que vous avez tout pour vous, et tout pour réussir. »
Smoky esquissa un sourire franc. Cette femme était autant détestable qu’adorable. La jeune blonde éprouva tout suite un grand respect pour elle. Elle décroisa les jambes et se pencha un peu vers le bureau, ses longs cheveux tombant en cascade sur ses épaules.
« Je ne veux pas que vous m’embauchiez parce que je suis la fille de Thomas Grahams. Je ne cherche pas de traitement de faveur. »
Elles se toisèrent un instant, comme si elles décidaient chacune si elles pouvaient avoir confiance en l’autre. Les secondes s’écoulèrent puis Mindy sortit une feuille de sous son repose main et la posa devant Smoky.
« Signez en bas. »
Si je comprends bien, en entrant dans l'Agence vous avez dû vous installer à New-York, dans la Résidence Opale ? Cela vous a t-il beaucoup changé de là où vous habitiez avant ?
Smoky rit doucement en posant son regard sur la journaliste. Je vis à New York depuis ma naissance. Mais la résidence est très différente de ce à quoi je suis habituée je ne peux pas le nier. Je vis et baigne dans le luxe depuis mon plus jeune âge, me retrouver à partager ma chambre et ma salle de bain fut un cap difficile à passer. Mais que voulez-vous, il faut faire des sacrifices. Je suis tenue par mon contrat de ne pas vivre autre part alors je n'ai guère d'autres choix. Finalement on s'y fait vite. Une seule chose à laquelle je ne m'habituerai jamais, les ronflements d'Elizée. La belle roula des yeux en pensant à sa colocataire. Je vous jure que j'ai plusieurs fois été tentée de l'égorger dans son sommeil...
Venons en aux autres mannequins. Ne me dites pas que tout est toujours rose entre vous, je suis sûre qu'il doit y avoir quelques ... crêpages de chignon, je me trompe ?
Se passant rapidement la langue sur les lèvres Smoky secoua son épaisse chevelure. Tout d'abord je ne vous ai jamais dit que tout était toujours rose c'est vous qui le pensez peut-être mais détrompez-vous. On est tous là pour être en tête des podiums, les vraies amitiés au sein de la maison ça n'existe pas, ceux qui le prétendent ne sont que des beaux hypocrites. Les cris et les pleurs sont plus nombreux que les fous rire à la réisdence croyez-moi. Elle soupira et écrasa sa cigarette dans le cendrier avant d'en sortir une nouvelle qu'elle alluma rapidement. Attention je ne dis pas non plus que c'est l'Enfer, on a des bons moments et une passion qui nous réunit. Mais ayez bien en tête que ce n'est pas le monde des bisounours...
Quel est le pire coup pas que quelqu'un vous ait fait ici ?
Le pire coup bas ? Difficile à dire. Tout le monde se tire dans les pattes à l'Agence, c'est la compétition qui veut ça. La course à la gloire. Mais je pense que si je ne devais retenir qu'un coup bas ce serait celui porté par une mannequin qui a quitté l'Agence depuis. Ornella DiLuccini, une Italienne au sang chaud qui n'a pas apprécié que je couche avec son petit ami du moment.
Spoiler:
« Smoky ! »
La belle se retourna et esquissa un sourire satisfait en voyant Ornella se diriger vers elle en furie. Elle avait toujours détesté cette italienne. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait séduit son copain et couché avec lui la nuit précédante.
« Qu’est-ce que tu as foutu bordel ? Pourquoi Caleb me largue aujourd’hui alors qu’hier tout allait bien ? »
« Je ne sais pas ma belle, peut-être parce qu’on a pris notre pied ensemble hier et qu’il sait qu’il ne connaîtra jamais autant de plaisir avec toi… »
« Tu vas me le payer. »
La brune la toisa un instant le regard haineux et tourna les talons en claquant la porte de la chambre.
Smoky ne s’en inquiéta pas. Elle était tellement euphorique à l’idée d’avoir ruiné la journée d’Ornella qu’elle ne voulait pas ce gâcher cette joie en pensant à ce que la brune allait faire. Elle aurait pourtant du. Le lendemain matin sur le pallier de la résidence elle trouva un exemplaire du journal à scandale le plus lu de toute la ville. En couverture ? Elle-même entrain de se faire un rail à une soirée un peu trop arrosée. Le magazine ne fit pas long feu et termina dans la poubelle une fraction de seconde plus tard. C’était inutile, toute la ville aurait vu la photo avant midi. Smoky ne savait pas où Ornella avait eu cette photo et finalement ce n’était pas le problème. Le problème c’était que Mindy allait probablement la virer à cause de cela… L’Italienne allait le payer cher, très cher.
On ne sait pas comment Smoky réussi à s’en sortir, mais deux jours plus tard un démenti apparaissait en couverture du magazine, prétextant un photomontage et au même moment Ornella faisait ses valises, virée de l’Agence pour motif inconnu.
Et votre meilleur souvenir ?
Un grand sourire éclaira le visage parfait de Smoky. Sûrement mon premier shoot. J'ai débuté avec un des plus grands photographes du moment. Mindy m'avait recommandée, persuadée que j'avais le potentiel pour assurer la campagne publicutaire d'une grande marque de bijoux et ce dès mes premiers jours à l'Agence. Ce shoot fut merveilleux, l'équipe m'a mise à l'aise dès le début et les photos étaient sublimes. Ce premier contrat a lancé ma carrière et m'a immédiatement propulsé sur le devant de la scène.
Très bien, merci beaucoup. Je pense que j'ai ce qu'il me faut et que nous en avons finit. Bonne continuation, au revoir.
La belle se leva pour saluer la journaliste et quitta la pièce cigarette en main.
b o o k
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c o u l i s s e s
AVATAR : Mischa La Magnifique PRENOM ; PSEUDO : Lethal Lane, aussi surnommée Lethu par des personnes qu'elle ne citera pas... AGE : 21 ans, et j'arrête de compter les années à partir de là. OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? A une conférence sur les 7 Merveilles du Monde, il en faisait partie ! LE MOT DE LA FIN : LOVE YA CODE REGLEMENT : Sesame ouvre toi
Dernière édition par Smoky Grahams le Dim 11 Oct - 22:04, édité 8 fois